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Biodiversité

Notre engagement
La biodiversité est l’un des trois axes fondamentaux et originels du FFEM, avec plus de la moitié des projets financés depuis sa création qui y sont dédiés. Au fil des ans et des innovations, l’action du FFEM pour la biodiversité s’est adaptée, dans un esprit de capitalisation et d’amélioration constante.
Notre action aujourd'hui
Le FFEM inscrit son action dans le cadre des engagements de la France dans la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations unies et les objectifs de conservation à l’horizon 2030 du nouveau cadre mondial de la biodiversité. Le FFEM apporte une contribution spécifique aux objectifs mondiaux de conservation de la biodiversité en veillant à associer les habitants d’un territoire à la gestion de ses ressources naturelles et de ses aires protégées, pour concilier conservation et développement.
Notre approche transversale
Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité partagent des causes communes et interagissent étroitement : ils ne doivent pas être traités comme deux urgences distinctes. La biodiversité subit une pression croissante du fait du changement d’usage des terres et des mers, de la surexploitation des ressources naturelles, du changement climatique, de la pollution et des espèces exotiques envahissantes. Dans ce contexte, une approche transversale est indispensable : les actions de conservation doivent être conçues de manière intégrée, en recherchant systématiquement des cobénéfices avec d’autres enjeux environnementaux, en particulier ceux liés au climat et aux pollutions. Cette approche permet de renforcer la cohérence et l’efficacité des réponses apportées à ces crises étroitement imbriquées.
Les aires protégées contribuent à la conservation de la biodiversité et fournissent des services écosystémiques indispensables. Néanmoins, le bilan actuel en matière de conservation montre qu’il reste beaucoup à faire : les Objectifs d’Aichi n’ont pas été atteints. En cause, des lacunes importantes en matière de connectivité écologique et un manque de données sur l’efficacité de la gestion des aires protégées. Aujourd’hui, seuls 7 % de ces aires dans le monde sont à la fois protégés et connectés, et près de 25 % souffriraient d’une gestion inadéquate ou déficiente.

Tout en la préservant, il est possible de faire de la biodiversité un atout de développement local, équitable et durable. Elle peut, entre autres, produire des cobénéfices pour le développement économique et social, pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique et pour la santé des habitants.

La dégradation et la fragmentation des écosystèmes naturels figurent parmi les principales causes de perte de biodiversité. Les corridors écologiques et les réseaux d’aires protégées permettent la mobilité des espèces et leur donnent la possibilité de s’adapter à l’évolution des conditions climatiques.
La restauration écologique des écosystèmes dégradés, endommagés ou détruits, rétablit les fonctions écosystémiques essentielles et contribue à la connectivité. C’est également un moyen efficace pour lutter contre les espèces invasives qui colonisent plus facilement les habitats naturels dégradés.

Focus sur le programme de petites initiatives (PPI)
Depuis 2006, le Programme de Petites Initiatives (PPI), soutenu par le FFEM et mis en œuvre par le Comité français de l'UICN, appuie les organisations de la société civile (OSC) d'Afrique sub-saharienne à travers des financements de petits projets de conservation de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique. En 2014, il a été rejoint par le PPI OSCAN, mis en œuvre par l’UICN Méditerranéen, pour appuyer les OSC d’Afrique du Nord.

Téléchargez la plaquette du FFEM sur la biodiversité
Sur le terrain
Ci-dessous, retrouvez les chiffres clés, les projets, actualités, publications de la thémathique en un clic.
En chiffres
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176 projets financés depuis 1995
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215 M€ engagés depuis 1995
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44 projets en cours en 2025
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72 M€ engagés en 2025
Zoom sur nos projets


Nos autres thématiques
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