Ecosystèmes aquatiques

Notre engagement

L’un des premiers projets soutenus par le FFEM à sa création visait à améliorer la gestion des ressources en eau dans le bassin du Jourdain. C’était en 1994. Depuis, le FFEM n’a cessé d’augmenter et de structurer son action pour améliorer la résilience des écosystèmes aquatiques, des eaux continentales à la haute mer.
L’action du FFEM est guidée par les engagements de la France, notamment dans la convention de Ramsar sur les zones humides, les conventions et stratégies relevant de l’Organisation maritime internationale (OMI) et les conventions de mers régionales (CMR). Dans ce contexte, le FFEM soutient la mise en place de projets portant sur la gestion et la restauration des écosystèmes aquatiques, notamment par des SFN et le renforcement de la résilience des populations locales.

Notre action aujourd'hui

L’action du FFEM est guidée par les engagements de la France, notamment dans la convention de Ramsar sur les zones humides, les conventions et stratégies relevant de l’Organisation maritime internationale (OMI) et les conventions de mers régionales (CMR). Dans ce contexte, le FFEM soutient la mise en place de projets portant sur la gestion et la restauration des écosystèmes aquatiques, notamment par des SFN et le renforcement de la résilience des populations locales.

Notre approche transversale

Les écosystèmes aquatiques sont menacés par certaines activités anthropiques non durables, de manière directe (par exemple, les pratiques de pêche non durables) et indirecte (comme la pollution plastique ou chimique transmise par le biais du ruissellement, des cours d’eau, du vent ou de la pluie). Ainsi, pour préserver les écosystèmes aquatiques, leur biodiversité et leur rôle essentiel dans la régulation du climat,les actions de restauration et de conservation doivent se conjuguer avec une amélioration des pratiques humaines.
Fort de ce constat, le FFEM soutient des projets relatifs aux écosystèmes aquatiques prenant en compte la convergence des problématiques biodiversité-climat-pollutions.

Dans les océans, le changement climatique n’entraîne pas seulement l’élévation du niveau de la mer ou le blanchissement des récifs coralliens. Conjugué à l’augmentation des pressions sur les ressources naturelles, il provoque aussi un changement dans la structure des communautés de poissons, avec des conséquences sur l’économie et sur la sécurité alimentaire.

Celles-ci sont aggravées par les pollutions, notamment plastiques et sonores, et le développement d’espèces invasives.

Pour préserver les océans, le FFEM incite à l’amélioration des pratiques dans les zones économiques exclusives (ZEE) et à la définition de zones protégées en haute mer. À ce jour, on estime que 8,1 % des océans sont couverts par des zones de protection marine1, dont un grand nombre seraient gérées de manière inappropriée et inefficace.

Les littoraux et les petits États insulaires en développement (PEID) sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique, en raison de l’élévation du niveau moyen de la mer et de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes.

Cette vulnérabilité est aggravée par la dégradation croissante des écosystèmes côtiers, causée notamment par l’artificialisation des façades littorales, l’extraction de matériaux marins (sable, corail) ou encore la multiplication des barrages. En outre, dans un contexte de pandémie, qui a grandement affecté les économies littorales et insulaires, un soutien accru à des filières bleues respectueuses de la biodiversité est nécessaire.

Les écosystèmes d’eau douce ne représentent que 2,8 % de la quantité totale d’eau disponible à l’échelle mondiale, mais ils sont essentiels au maintien de la biodiversité et à la santé des populations. Cependant, ils sont aujourd’hui fortement impactés par les effets du changement climatique (sécheresses, inondations) et les pressions anthropiques, comme l’urbanisation, la construction d’infrastructures mal planifiées et les pollutions.

L’intensification des activités agricoles sur les bassins versants augmente le risque de dégradation de la qualité de l’eau superficielle et souterraine.

Le FFEM vise à conserver les écosystèmes d’eau douce et à garantir une qualité, une disponibilité et un accès équitable aux ressources d’eau douce.

Découvrez les 8 guides sur les écosystèmes aquatiques

Focus sur l'Initiative Mangroves

Lancée en 2018, l’Initiative Mangroves vise à développer les échanges d’expériences entre projets de protection et de régénération de littoraux à mangroves, alimenter la connaissance scientifique et technologique, capitaliser et valoriser leurs acquis. Sa plateforme collaborative est un outil clé qui permet de créer des ponts entre experts et chercheurs de différents continents latino-américain, africain et asiatique, de favoriser les échanges et diffuser les avancées des travaux tout au long de l’exécution des projets.

Alexis Rosenfeld