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Gestion de la biodiversité marine et côtière par le renforcement des initiatives de conservation et de suivi dans les Aires Marines Protégées d’Afrique de l’Ouest
Projet


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Date de début du projet
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État
Achevé
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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5 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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9680000 €
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Montant du financement FFEM
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1600000 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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AFD
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Pays et Région
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Cap Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sierra Leone
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Localisation
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Freetown
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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AFD, Fondation MAVA
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Bénéficiaires
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MAVA, Fondation pour la Nature
Renforcer le réseau des aires marines protégées en Afrique de l’Ouest
Contexte
L’environnement marin et côtier d’Afrique de l’Ouest fournit de nombreux services aux populations de la sous-région, dont près de 14 millions vivent près des côtes (alimentation, emplois, bien-être social…).
Or ces écosystèmes subissent une surexploitation croissante par la pêche hauturière et la pêche dite artisanale. Malgré son qualificatif « artisanale », cette pêche est en fait très industrielle et capture actuellement 50% des prises dans la sous-région avec des pirogues de taille importante qui peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour aller chercher la ressource, en partie exportée à l’international.
Descriptif
Le projet se structure autour de 3 composantes :
- Renforcer la fonctionnalité et l’efficacité d’AMP : exemplaires pour en faire des sites-pilotes de la conservation de la biodiversité en Afrique de l’Ouest. Pour ce faire, des systèmes de gestion fonctionnels et opérationnels sont mis en place pour amener ces AMP d’un stade « pionnier » de développement à un stade de gestion autonome, et les pressions illégales sur les ressources sont réduites grâce à la création de systèmes de surveillance. Les AMP concernées sont celles de Bamboung au Sénégal (pour laquelle la FIBA s’appuie sur l’ONG Océanium) et Urok en Guinée Bissau.
- Montrer les effets positifs des AMP grâce à la mise en place de systèmes de suivi de leurs impacts écologiques et socio-économiques au moyen de méthodes simples et participatives (transfert du savoir-faire aux opérateurs locaux). Cinq AMP ont été retenues dans cette composante : les deux précédentes et celles de Niumi en Gambie, Tristao & Alcatraz en Guinée et Casamance au Sénégal. Cette composante implique la participation d’institutions de recherche (IRD, IBAP, CIPA, …).
- Promouvoir une meilleure mobilisation en faveur des AMP : à travers l’information et la sensibilisation des publics cibles à l’échelle locale et nationale et la capitalisation des expériences et des modèles concluants de gestion durable des ressources : réalisation de campagnes de sensibilisation, organisation de visites dans les AMP en particulier jeunes, scolaires et décideurs, promotion des échanges entre gestionnaires et usagers des différentes AMP.
Impacts
contribue au développement local, économique et social de la sous-région avec la mise en place d’AMP qui contribuent à la préservation et à la valorisation du patrimoine culturel traditionnel associé aux différents milieux et ressources. Elle sécurise les revenus tirés des activités de pêche des pays, stabilisant ainsi la base de l’économie de 65% de la population. préservation de l’environnement mondial qui participe de manière plus ou moins directe à la protection des mangroves, à la réduction de la déforestation et ainsi à une meilleure protection du littoral contre les évènements climatiques. développement de modèles d’AMP performantes constituant des sites pilotes rend également ce projet reproductible à une plus grande échelle. mise en œuvre de modèles économiques de filières durables finançant le fonctionnement des AMP. L’articulation des différentes interventions dans la région est un gage d’efficacité des appuis et de démonstration de leurs effets.