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Appuyer le financement durable de la conservation de la biodiversité via le Caribbean Biodiversity Fund (CRAB)
Projet


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Date de début du projet
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État
En cours
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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5 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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7000000 €
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Montant du financement FFEM
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2000000 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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AFD
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Pays et Région
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Amérique latine, Belize
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Partenaires
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AFD, CBF, KfW
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Bénéficiaires
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Caribbean Biodiversity Fund (CBF)
Pour sauvegarder la biodiversité caribéenne, menacée par le changement climatique, il est nécessaire de favoriser le financement durable de la conservation dans la région. Dans ce contexte, le FFEM et l’AFD se sont engagés à contribuer à l’accompagnement financier et technique du Caribbean Biodiversity Fund (CBF).
Contexte
Les Caraïbes abritent environ 1 % de la biodiversité mondiale, 10 % des récifs coralliens et 8 à 35 % des espèces endémiques de la planète. Toutefois la conservation de cette richesse écologique est confrontée à une situation régionale complexe, caractérisée par un morcellement géographique, linguistique et politique. La faible capacité de financement endogène des pays des Caraïbes constitue aussi un frein aux actions efficaces de conservation alors que la population de la région dépend largement des ressources naturelles.
Pour répondre à ces enjeux, le Caribbean Biodiversity Fund a vu le jour en 2012. Son ambition : favoriser un financement de la conservation durable et fiable dans la région, de manière cohérente, concertée et performante.
Descriptif
Le projet « Concours régional en appui à la biodiversité » (CRAB), s’articule autour de trois composantes :
- Renforcer les capacités du réseau Caribbean Biodiversity Fund, en accompagnant notamment les fonds nationaux existants dans l’identification des lacunes techniques et dans l’adoption de mécanismes financiers durables, efficaces et adaptés aux contextes.
- Positionner le réseau comme un acteur clé de la conservation au niveau régional, en le dotant d’outils de priorisation thématique et géographique de ses financements.
- Consolider la capacité du réseau à répondre aux besoins de conservation locaux et régionaux, notamment dans le cadre d’interventions d’urgence comme celle liée à la pandémie de Covid-19, tout en renforçant les capacités des fonds nationaux à identifier et financer des projets pertinents.
Impacts
- Créer un outil de planification stratégique des interventions du réseau, aux échelles régionale et nationale, basé sur les priorités définies par les approches régionales et l’agenda international.
- Organiser cinq ateliers régionaux sur des problématiques prioritaires pour la biodiversité.
- Créer un diagnostic participatif des aires protégées et des communautés les plus affectées par la crise sanitaire. Une facilité « post Covid » accompagne les populations vulnérables, pour une plus grande résilience environnementale, sociale et économique.
- Appuiyer le développement de filières durables « Blue Bio Trade », en partenariat avec l’Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO), la Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Caractère exemplaire et innovant
Le projet CRAB est particulièrement innovant en termes de gouvernance : il appuie le développement d’une plateforme de financement durable des actions de conservation d’une écorégion entière, en cohérence avec d’autres outils techniques régionaux. Cet outil organisationnel permettra de décliner collectivement des engagements internationaux en matière de biodiversité, et de faire respecter les obligations qui en découleront sur le terrain.
En outre, la composante Blue Bio Trade, visant à générer des alternatives économiques basées sur la valorisation durable des ressources naturelles marines, est novatrice, tout comme la promotion de modèles économiques alternatifs pour la conservation, notamment dans le cadre des financements de relance post-Covid destinés aux activités pro-nature et aux populations les plus affectées. Enfin, la mise en relation des acteurs français (publics et privés) avec leurs pairs dans les autres pays caribéens est une première.