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Innover en foresterie participative au profit des communautés locales (RIFOP)
Projet


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Date de début du projet
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État
En cours
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Date de fin du projet estimée
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Date de financement du projet
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Durée du financement
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5 ans
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Type de programme
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FFEM
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Montant du financement global
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4300000 €
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Montant du financement FFEM
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2000000 €
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Institution(s) membre(s) porteuse(s) du projet
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Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
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Pays et Région
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Congo, Cameroun
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Type de Financement
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subvention
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Partenaires
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AFD, NATURE +, UE, Gembloux Agro-Bio Tech, PPECF2
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Bénéficiaires
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Nature+
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Type de bénéficiaire
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ONG, Fondation



Le projet RIFOP soutenu par le FFEM réinvente un modèle de foresterie qui profite des communautés locales et des écosystèmes. La foresterie sociale développée depuis deux décennies, en particulier le déploiement de forêts communautaires, n’a pas porté ses fruits autant qu’escompté sur les plans social, économique et environnemental.
Contexte
Le bilan de vingt ans de foresterie sociale dans le bassin du Congo, en particulier le modèle des forêts communautaires est mitigé en termes de viabilité économique, de lutte contre la pauvreté ou de durabilité environnementale. De fait, il apparaît essentiel de mettre en place des modèles alternatifs, plus adaptés à certains mécanismes locaux d’appropriation des espaces forestiers. L’objectif est bien de garantir une meilleure efficacité de la conservation du couvert forestier et l’utilisation durable des ressources forestières.
Le projet soutenu par le FFEM vise à élaborer un mode de gestion participatif innovant, centré sur les ménages, pour améliorer les conditions socioéconomiques des communautés locales et maintenir les fonctions écologiques des forêts.
Descriptif
Le projet repose sur quatre composantes :
- Mettre en place des activités pilotes d’agroforêts des ménages en périphérie de deux aires protégées du bassin du Congo, à la suite d’études socioéconomiques et culturelles, de l’élaboration d’un système de gestion et d’un appui au développement des filières économiques.
- Mener une réflexion sur l’intégration locale du modèle d’agroforêt des ménages dans les cadres réglementaires nationaux.
- Identifier des critères et méthodologies adaptées aux contextes locaux et nationaux pour suivre et évaluer le projet d’un point de vue environnemental, socioéconomique et légal.
- Favoriser les échanges entre sites, capitaliser et vulgariser les acquis, encourager l’éducation et la formation.
Impacts
- Signer 45 conventions de partenariat avec des ménages.
- Élaborer 30 schémas d’agroforêt de ménage (SAM) et leur mise en œuvre.
- Augmenter la productivité de cacao d’au moins 25 % dans les agroforêts par rapport au début du projet.
- Réduire les défrichements de 50 % dans les agroforêts.
- Augmenter le nombre d’arbres de 50 % sur les espaces d’agroforêts.
- Instaurer 5 champs pilotes bio utilisant un nouveau biopesticide.
Caractère exemplaire et innovant
Le projet que soutient le FFEM est novateur car il promeut un modèle alternatif de foresterie participative inédit en Afrique centrale, applicable à une échelle encore non considérée et offrant un partage de la gestion, de la rente et du processus décisionnel plus important aux populations locales. En outre, les communautés seront réellement impliquées dans les processus décisionnels pour la gestion de la périphérie des aires protégées. Les démarches participatives, inclusives et représentatives permettront de faire émerger des stratégies répondant aux attentes de l’ensemble des acteurs concernés.
Par ailleurs, le projet utilisera la foresterie participative pour structurer les périphéries. Il leur impulsera des dynamiques propres, reposant sur les capacités des populations à l’auto-développement, sous certaines conditions de respect de l’environnement, par exemple via des SAM.
Objectifs de développement durable
ODD1 Pas de pauvreté

ODD15 Vie terrestre

ODD17 Partenariats pour la réalisation des objectifs
